Au cours du déjeuner, Peter réfléchit à différentes façons d’aborder le sujet du départ. Pourrait-il formuler une suggestion ? « Je pourrais leur proposer de les aider à trouver un refuge », se dit-il. Mais l’idée lui semble trop abrupte, trop impersonnelle, d’autant plus qu’il s’agit de jeunes enfants.
Son malaise grandit au fil des heures. L’image de son garage, vulnérable et exposé, refusait de quitter son esprit. « Et s’ils décident de ne pas partir ? » se demande-t-il. Cette pensée s’enfonçait dans son esprit et l’empêchait de se concentrer sur son travail.