Avant qu’elle n’ait pu comprendre ce qu’il voulait dire, Jacques repoussa sa chaise et se leva en tenant fermement sa canne. Ses mouvements étaient plus lents, plus laborieux. « Au revoir, Carla », dit-il, la voix chargée d’émotion. « Au revoir ? » répéta-t-elle, son cœur commençant à s’emballer.
« Attends… tu ne reviendras pas ? » Il y avait un tremblement dans sa voix, un léger désespoir qu’elle ne comprenait pas vraiment. Jacques s’arrêta devant la porte, lui tournant le dos. Il ne répondit pas tout de suite, comme s’il luttait pour trouver les mots justes, pour combler le gouffre des années qui s’était silencieusement formé entre eux.